Parlement Francophone Bruxellois
  • Facebook
  • Twitter
  • Youtube
  • LinkedIn
  • Instagram
  • Accueil
  • Parlement
    • Le mot de la Présidente
    • Qui sommes-nous ?
    • Agenda
    • Actualité parlementaire
    • Historique
    • Fonctionnement
    • Compétences
    • Commissions
    • Bureau, Bureau élargi et greffier
    • Gouvernement
    • Service de médiation
    • Publications
    • Lexique
    • FAQ
    • Bâtiment
  • Documents parlementaires
  • Députés
    • Formulaire de recherche
    • Profil statistique
    • Plan de l'hémicycle
  • Activités
    • Actualités
    • Activités du Parlement
    • Prix du Parlement
    • Visite du Parlement francophone bruxellois
    • Assister aux débats
  • Participation citoyenne
    • democratie.brussels
    • Actualités
    • Vade-Mecum et lexique des commissions délibératives
    • Revue de presse
23 septembre 2011 - Discours de la Présidente à l'occasion de la fête de la Fédération Wallonie-Bruxelles https://www.parlementfrancophone.brussels/presse/actualites/les-discours-1/2011-fete-federation-wallonie-bruxelles https://www.parlementfrancophone.brussels/@@site-logo/logo.svg
Vous êtes ici :
  1. Accueil
  2. Presse
  3. Actualités
  4. Les discours
  5. 23 septembre 2011 - Discours de la Présidente à l'occasion de la fête de la Fédération Wallonie-Bruxelles

23 septembre 2011 - Discours de la Présidente à l'occasion de la fête de la Fédération Wallonie-Bruxelles


Mesdames et Messieurs en vos titres et qualités,
Chers collègues et Chers amis,

Je ne ferai pas de détours. Tous, nous avons été récemment secoués par des lames de fond, mais les premiers accords et la poursuite des négociations sont autant de signes d'espoir qui nous permettent de nous projeter dans l'avenir.

Depuis plus d'un an, nous sommes à la recherche d'un projet commun. Que faut-il comme conditions pour avoir un projet commun ? J'en vois trois :
- le respect

- l'écoute

- l'envie

La première condition est le respect. Il y a une banalisation de ce mot, utilisé de façon tellement systématique qu'il en perd toute valeur toute exigence. Le plus frappant quand on évoque le respect, c'est qu'il est  réclamé souvent  pour soi-même. Certes, il doit l’être pour soi, mais aussi pour l’autre, et c’est souvent en le pensant pour l’autre, qu’on le mérite pour soi.

La deuxième condition pour un projet commun est l'écoute. C’est sans doute cette écoute trop souvent négligée qui explique les accords obtenus enfin et en voie de l’être. « Enfin… » Cela met du temps de se parler et de s'entendre et c'est d'autant plus difficile quand on ne le fait pas dans la même langue, quand on ne regarde pas la même télévision et que l’on n’entend pas les mêmes discours.

Le respect et l’écoute sont des valeurs rares mais combien enrichissantes ! A notre échelle, celle du Parlement francophone bruxellois et de la Vlaamse Gemeenschapscommissie, ma collègue Carla De Jonghe et moi-même, n'avons eu de cesse que de multiplier des lieux et des moments de rencontres. Une idée que nous présenterons prochainement à nos Bureaux est celle d'une exposition reprenant une année de caricatures croisées organisée avec le Soir et le Standaard et les caricaturistes Kroll et Zaza sur ce qui est le plus marquant dans nos différences, c'est-à-dire l'humour. Parce qu'au fond, qu'est-ce qui est moins commun que l'humour ? On ne rit pas des mêmes blagues et on ne trouve pas les mêmes situations comiques ou embarrassantes. Ce sera l'occasion de repasser avec un peu de recul les images de ces longs mois de crise.

La troisième condition pour que le projet commun non seulement existe mais perdure, c'est l'envie. Ah, l'envie ! On peut être un couple qui se respecte, qui dialogue même, mais qui n'a plus envie de rester ensemble. Or comme le répètent les magazines féminins et de psychologie, l'envie ou le désir de rester ensemble, ça s'entretient aussi !

Le projet commun, l’écoute, le respect de l'autre et le désir de rester ensemble, nous les pratiquons au quotidien à Bruxelles. L'identité plurielle, nous la connaissons, les petits pas qu'on réalise dans des contextes difficiles aussi. On sait combien notre avenir dépend des négociations. Notre avenir national, notre avenir socio-économique, notre avenir institutionnel aussi.

Les accords engrangés sont une promesse, un désir d’avenir,  un commencement. Il nous  faudra, s’ils sont confirmés, les faire vivre, leur donner du contenu, un sens, une âme, des coups de cœur au quotidien. La communauté métropolitaine est une réelle chance à saisir non seulement pour projeter officiellement Bruxelles dans son hinterland et construire les ponts avec sa périphérie et ainsi établir les bases d'un projet nouveau qui ne demeure pas au stade d'intention ou de lettre morte.

L'accord sorti du groupe de travail sur la gouvernance bruxelloise incarne un chemin de des petits pas positifs  confirmant les intentions de l'accord régional. Cet accord montre que les Bruxellois francophones et néerlandophones ont toujours en eux la magie de trouver rapidement un accord, ce qui ne peut que nous inciter à continuer à réfléchir entre Bruxellois, car ce ne peut être que les Bruxellois et eux seuls  qui doivent avoir rendez-vous avec eux-mêmes pour construire le cadre  futur des institutions bruxelloises.

Il reste la difficile question des moyens. Question récurrente, question lancinante. Question d'identité aussi,  parce que nous refusons ce rôle de mendiant que certains voudraient nous voir endosser. Nous avons peu, trop peu de moyens pour faire face aux besoins criants qui sont les nôtres. La Cocof, c'est en tout 373 millions d'euros qui font des miracles. Des miracles avec les moyens du bord, de la volonté, de la débrouillardise et des bouts de ficelle.

Ces bouts de ficelle sont aussi les cordes très solides tissées chaque jour par les volontaires actifs dans nos associations. Pour terminer l'année européenne du volontariat, nous avons voulu les mettre à l'honneur et vous êtes nombreux à être présents ce soir. Car si on estime qu'un européen sur cinq – soit 300.000 volontaires francophones – sont bénévoles dans une association, on peut certainement affirmer que nos associations relevant de la Cocof – qu'elles s'occupent de personnes handicapées, d'alphabétisation ou encore d'écoute aux personnes en détresse – ne pourraient fonctionner sans les volontaires qui quotidiennement les soutiennent, ces héros de la vie quotidienne que j’aimerais remercier ici pour la solidarité chaude et discrète qu’ils offrent au quotidien , sans d’autres attentes que celles de servir et de soutenir . Je prendrai un exemple qui est dans l'actualité la plus criante, celle de l'aide alimentaire. La toute récente étude publiée par la Fédération des Centre de Service Social estime à 71% l'apport des bénévoles au sein de la centaine d'associations actives dans le secteur de l'aide alimentaire dont beaucoup sont soutenues par la Cocof. Comme la presse l'a rappelé ces derniers jours, on parle d'une suppression de 75% de l'aide provenant du programme européen d'aide aux démunis. Or, 26.000 personnes dépendent directement de cette aide en Région bruxelloise. Si des solutions semblent se dégager pour rétablir une forme d'aide pour 2014, cela signifie une réduction de la moitié de l'aide totale aujourd'hui, à la veille de l'hiver.

Je rappelle ces chiffres pour qu'on ne les oublie pas lorsque nous faisons appel à la solidarité intra-francophone. Oui, nous avons besoin de moyens. Non, ces moyens ne sont en aucune manière superflus et ils ne découlent ni d'une mauvaise gestion ni d'une mauvaise allocation de nos maigres ressources. Ils sont l'essence même de la solidarité. Ils sont à la base même de l'aide aux personnes, pré-requis de notre Fédération Wallonie-Bruxelles. Et je ne peux que me réjouir du refinancement qui s’annonce et qui ne nous a pas oubliés et je voudrais en remercier nos négociateurs.

Il nous reviendra après la conclusion de l’accord de relever le défi de notre double appartenance :  celle d’être des francophones de Bruxelles partageant la même identité ouverte que celle des francophones de Charleroi, liège , Namur ou Arlon ; celle aussi d’être des bruxellois devant construire une région avec les néerlandophones qui y vivent .

Fort de cette double identité, j’aimerais dire à quel point le lien  Wallonie Bruxelles est pour moi un lien essentiel, structurel de notre avenir francophone commun, un ciment fondamental pour la Belgique de demain, …une réponse aussi pour ceux qui, sur base de la crise que nous avons vécue, craignent demain.

Ce n’est qu’en étant unis et  solidaires  que nous forcerons autant le  respect que nous pourrons l’offrir.

Après ces quelques considérations, je voudrais dire le plaisir que j’ai tous les jours de travailler tant avec les services du PFB que mes collègues du Bureau. Je voudrais leur dire aux uns et aux autres combien j’apprécie leur efficacité, leur enthousiasme, leur sens de l’humour aussi sans lequel notre quotidien serait bien terne. Notre toute petite équipe fait vivre l’Assemblée avec un professionnalisme et une gentillesse que j’admire chaque jour.

Pour terminer, je saluerai, une fois de plus la prestation du Ceria et de ses deux instituts, l'Institut Redouté Peiffer dirigé par Madame Gillent qui a fait les bouquets de ce soir et l'Institut Emile Gryson dirigé par Madame Jongen qui a réalisé le buffet. Depuis des semaines et depuis très tôt ce matin, les jeunes de l'atelier de Monsieur Kinard s'affairent autour du buffet belge qu'ils nous ont concocté. Par ailleurs, vous aurez déjà pu entendre le groupe "La Cigarette sans Cravate". Merci à eux !

J’aimerais terminer sur une citation qui nous va si bien à l’institution que je représente :

« faire de la politique c’est avoir de l’ambition pour les autres »

Bonne soirée et bonne fête à tous !

Gérer mes paramètres de confidentialité
Partager
  • Facebook
  • Twitter
  • LinkedIn
Mis à jour le 26 octobre 2011
Parlement Francophone Bruxellois
Rue du Lombard 77
1000 Bruxelles
  • Contact
  • Presse
  • Liens utiles
  • Facebook
  • Twitter
  • Youtube
  • LinkedIn
  • Instagram
  • Mentions légales
  • Politique de données
  • Déclaration d'accessibilité