Commission des Affaires sociales du mercredi 3 mars 2010
Comme on le sait, se loger à Bruxelles n'est pas chose simple. A ce sujet, Françoise Schepmans (MR) a interpellé le ministre Emir Kir, en charge de l'Action sociale et de la Famille, sur le soutien à donner à ce qu'on appelle le logement kangourou, c'est-à-dire un logement à objectif intergénérationnel.
Ce type d'habitat, où jeunes et moins jeunes cohabitent, s'est révélé au fil du temps et des expériences, une intéressante alternative pour nos aînés, leur évitant ainsi la maison de repos. Oui, mais voilà. Se loger à Bruxelles est coûteux.
Françoise Schepmans a donc insisté pour que le gouvernement de la Commission communautaire française développe ce logement kangourou.
Et comme cette problématique du logement ne laisse pas indifférents nos parlementaires, Dominique Braeckman (Ecolo), Alain Hutchinson (PS) et Céline Fremault (cdH) se joignirent à Françoise Schepmans pour faire part au ministre de leurs préoccupations en cette matière.
Dans sa réponse, le ministre Emir Kir a assuré les interpellants de son souci de promouvoir un logement décent et abordable financièrement et ce, malgré le cadre budgétaire étriqué de la Commission communautaire française.
Ensuite, Fatoumata Sidibé (MR), présidente de la commission des Affaires sociales, a interrogé le ministre Emir Kir, en charge de l'Action sociale et de la Famille, sur la manière de faire parvenir aux aînés les informations en matière d'aide sociale.
Le deuxième cahier du "Rapport bruxellois sur l'état de la pauvreté 2008", intitulé "Pauvreté et vieillissement" dénonçait déjà des manques à cet égard.
Là aussi, le ministre a certes évoqué les difficultés financières de la Commission communautaire française mais a assuré Fatoumata Sidibé et les membres de la commission des Affaires sociales que le maximum sera mis en oeuvre pour circonvenir cette lacune, nonobstant la fracture numérique dont pâtissent encore nombre d'aînés.